Les soldats alsaciens-lorrains de la 1ère Guerre mondiale

Dîner-Conférence

Les soldats alsaciens-lorrains de la
1ère Guerre mondiale : 
des "malgrè-nous" avant l'heure ? 
100 ans de mémoire au prisme de l'Histoire.

Jean-Joseph Weerts, France !! Ou l'Alsace et la lorraine désespérées, huile sur toile, 1906

Afin de lier plaisir et connaissance, Terra nobilis vous propose son premier dîner-conférence, une idée originale pour se régaler de culture et d'histoires, puis de savourer les plats traditionnels alsaciens !

Au programme : 

Accueil avec un apéritif de bienvenue

Conférence de Raphaël Georges 

Dîner spécial

de la Maison Kammerzell

Les places étant limitées, l'inscription est nécessaire via le site Eventbrite, lien ci-dessous :  

par courriel : laurine.sandoval@terranobilis.com
ou par téléphone : 03 90 41 05 18

Date Vert

Mardi 28 février
à 18h

Maison Verte

Maison Kammerzell
16, place de la Cathédrale, Strasbourg

Salon Sundgau

euro-vert

Tarif : 60€

Les soldats alsaciens-lorrains de la 1ère Guerre mondiale : des "malgrè-nous" avant l'heure ?
100 ans de mémoire au prisme de l'Histoire.

Qui se souvient encore de la particularité des soldats alsaciens-lorrains au cours de la Première Guerre mondiale ? Force est de constater que leur souvenir s’est largement estompé. Or, contrairement aux « Poilus » venus de toutes les provinces de France, dont on garde l’image du fameux pantalon rouge garance des débuts de guerre ou de la tunique bleu-horizon, ces Alsaciens-Lorrains ont vécu la guerre, pour leur grande majorité, sous l’uniforme allemand. Ils ne sont devenus français qu’à la fin de la guerre, passant ainsi de l’armée vaincue au camp des vainqueurs. Mais dès lors, comment la République française se souvient-elle de ces « fils retrouvés » d’Alsace-Lorraine qui ont servi l’armée de l’ennemi, pour beaucoup au péril de leur vie ? C’est ce que nous suggérons d’aborder dans cette conférence, en tentant de suivre le fil d’une mémoire – d’un oubli ? – tout au long du siècle qui nous sépare de l’événement.

Une conférence par Raphaël Georges, enseignant, et chercheur en Histoire contemporaine à l'Université de Strasbourg.